Mise en page du blog

Bien que modeste en elle-même, la fontaine qui se trouve au centre du village de Lessoc est recouverte d'un "bulbe" extraordinaire. Construite en 1796, elle demeure aujourd'hui la dernière construction existante de ce type.

Posé sur des piliers en pierre, ce toit démesuré vient intégralement recouvrir ce point d'eau avec majesté !

La légende raconte que Colin, un Lessocois qui rentrait ivre d'une foire à Château d'Oex vers minuit, fut très mal reçu par son épouse à son retour chez lui.

Elle lui reprochait, hormis d'avoir abusé de la boisson, de ne pas avoir abreuvé sa jument Cocotte... 

Ainsi, l'homme aviné se releva pour abreuver sa monture. La lune dans le ciel jouait avec les nuages et l'eau du bassin le reflétait totalement.

Cocotte but précisément sur le disque argenté, qui disparut aussitôt pour ne plus réapparaître ! Colin crut qu'elle l'avait avalée et que sa jument était ainsi perdue pour lui... Quel grand malheur !...

C'est donc pour prévenir tout incident de ce type que l'on fit installer un toit massif, entre l'astre et le bassin. Cela pour abriter les lessiveuses et pour la sérénité des Colin qui conduisaient leurs juments à la fontaine à des heures inconvenantes !...

par Yannic Barraud 3 juillet 2023
La magie intemporelle du la cité médiévale de Gruyères
par Yannic Barraud 19 mai 2023
La vallée de Jaun, commune préservée de la Gruyère
par Yannic Barraud 27 avril 2023
Quand Saint Théodule bernait le diable !
par Yannic Barraud 15 avril 2023
La Gruyère et ses perspectives d'exception
par Yannic Barraud 22 janvier 2023
Le Belluard, fortification et porte d'entrée de la cité médiévale de Gruyères
par Yannic Barraud 12 novembre 2022
Les secrets du lac de l'Hongrin
par Yannic Barraud 1 novembre 2022
Le Grand Chalet de Rossinière, une merveille architecturale
par Yannic Barraud 14 août 2022
À Bellegarde, seule commune alémanique du district de Gruyère située non loin du Jaun, un cimetière préserve une œuvre sans doute unique en Suisse, un alignement de tombes ornées de crucifix en bois d’arole sculptés. Jusque-là, rien de surprenant, me direz-vous ?  Sauf que chacune des croix supporte un petit toit aux bardeaux apparents, qui protège un bas-relief sculpté lui aussi, qui résume la vie du défunt sous forme d’un portrait, d’un métier, d’une scène de la vie montagnarde, ou encore d’un animal, ce qui donne aux croix une richesse artisanale stupéfiante, tout en soulignant que chaque disparu était unique et méritait une épitaphe gravée à l’avenant. La coutume commença en 1948, quand Walter Cottier, un menuisier artiste habitant les lieux, décida d’orner ainsi la tombe de son grand-père, car la pauvreté de leur famille ne le leur permettait pas d’acheter une pierre tombale. Impressionnés par la beauté du monument sculpté, d’autres villageois lui passèrent commande pour honorer la vie de leurs défunts, une tradition qui perdure encore de nos jours, car un habitant du Village, lui aussi menuisier et sculpteur, a repris le flambeau des Crucifix aux bas-reliefs sculptés…
par Yannic Barraud 9 août 2022
On pourrait se le demander à voir la profusion de recettes régionales qui l’incorporent : Bricelet de la Bénichon et autres flutes au cumin, soupe Gruérienne au cumin, plat du Vully au cumin, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une espèce indigène, mais il n’en est rien ! Le cumin est originaire des lointaines terres d’orient, et s’il est connu depuis l’antiquité en Europe, son prix est toujours resté élevé jusqu’à la banalisation des transports de marchandises au début du 20e siècle ; alors, riches les Fribourgeois ? Certes, la graine est très odorante, et une petite quantité suffit à parfumer un plat, mais l’explication pourrait être plus prosaïque : le cumin possède une plante cousine, qui pousse très bien sous nos latitudes, le Carvi, dont les graines lui ressemblent comme deux gouttes d’eau !  Jusqu’à la saveur, qui rappelle effectivement celle du cumin, même si ce dernier est beaucoup plus puissant, plus chaud en bouche. Alors s’il est probable qu’actuellement les recettes fribourgeoises au cumin soient réalisées avec la vraie épice, gageons que pendant longtemps, cela n’a pas toujours été le cas !
par Yannic Barraud 27 juillet 2022
Sommet des Préalpes fribourgeoises, La Berra culmine à 1719 mètres d’altitude et surplombe le Lac de la Gruyère à l’ouest et le Val-de-Charmey à l’est. Utilisé depuis les années 1900 comme point de repère topographique par la confédération, un point de triangulation y est installé. Station de sports d’hiver accessible par les remontées mécaniques de La Berra situées à moins de 30 minutes de Fribourg, la station est particulièrement rapide d’accès. Également accessible en été pour la randonnée ou le VTT, avec un parcours reconnu dans la région, ce site est particulièrement prisé par les locaux à toutes les saisons. La vue depuis son sommet, à 360°, permet d’observer le plateau en direction de Bulle et du Mont Gibloux jusqu’à la chaîne du Jura ainsi que le Lac Léman et toute la chaîne des Préalpes. On peut notamment y observer le Mont Blanc ainsi que l’Eiger !
Afficher plus
Share by: