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Une légende bien connue dans la région raconte comment les femmes de Gruyères ont eu recours à un génial stratagème pour repousser les envahisseurs.

Les Bernois se rapprochant grandement de Gruyères, la population avait fait entrer toutes les chèvres à l’intérieur des murs de la ville fortifiée, cela pour pouvoir éventuellement résister en cas de siège prolongé.

L’ennemi Bernois, victorieux pendant la journée de la bataille de Sauthaux, commençait à encercler la ville. 

C’est alors qu’une femme de Gruyères eut une géniale idée : pourquoi ne pas attacher des torches enflammées aux cornes des chèvres pour chasser l’ennemi ?!

Soudainement, les Bernois qui montaient en direction de la cité virent les chèvres, littéralement « en feu », dévaler les pentes abruptes dans leur direction. Ils fuirent effrayés se demandant si le diable avait envoyé son armée pour secourir les Gruériens... 

Pour rappeler cette histoire, 80 chèvres furent parées de lumières le 1er août 2016, soir de la fête nationale Suisse, lors d’une parade saisissante à travers la cité médiévale de Gruyères. 

Une commémoration bien plus festive et détendue qu’à l’origine de cette légende surprenante ! 
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À Bellegarde, seule commune alémanique du district de Gruyère située non loin du Jaun, un cimetière préserve une œuvre sans doute unique en Suisse, un alignement de tombes ornées de crucifix en bois d’arole sculptés. Jusque-là, rien de surprenant, me direz-vous ?  Sauf que chacune des croix supporte un petit toit aux bardeaux apparents, qui protège un bas-relief sculpté lui aussi, qui résume la vie du défunt sous forme d’un portrait, d’un métier, d’une scène de la vie montagnarde, ou encore d’un animal, ce qui donne aux croix une richesse artisanale stupéfiante, tout en soulignant que chaque disparu était unique et méritait une épitaphe gravée à l’avenant. La coutume commença en 1948, quand Walter Cottier, un menuisier artiste habitant les lieux, décida d’orner ainsi la tombe de son grand-père, car la pauvreté de leur famille ne le leur permettait pas d’acheter une pierre tombale. Impressionnés par la beauté du monument sculpté, d’autres villageois lui passèrent commande pour honorer la vie de leurs défunts, une tradition qui perdure encore de nos jours, car un habitant du Village, lui aussi menuisier et sculpteur, a repris le flambeau des Crucifix aux bas-reliefs sculptés…
par Yannic Barraud 9 août 2022
On pourrait se le demander à voir la profusion de recettes régionales qui l’incorporent : Bricelet de la Bénichon et autres flutes au cumin, soupe Gruérienne au cumin, plat du Vully au cumin, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une espèce indigène, mais il n’en est rien ! Le cumin est originaire des lointaines terres d’orient, et s’il est connu depuis l’antiquité en Europe, son prix est toujours resté élevé jusqu’à la banalisation des transports de marchandises au début du 20e siècle ; alors, riches les Fribourgeois ? Certes, la graine est très odorante, et une petite quantité suffit à parfumer un plat, mais l’explication pourrait être plus prosaïque : le cumin possède une plante cousine, qui pousse très bien sous nos latitudes, le Carvi, dont les graines lui ressemblent comme deux gouttes d’eau !  Jusqu’à la saveur, qui rappelle effectivement celle du cumin, même si ce dernier est beaucoup plus puissant, plus chaud en bouche. Alors s’il est probable qu’actuellement les recettes fribourgeoises au cumin soient réalisées avec la vraie épice, gageons que pendant longtemps, cela n’a pas toujours été le cas !
par Yannic Barraud 27 juillet 2022
Sommet des Préalpes fribourgeoises, La Berra culmine à 1719 mètres d’altitude et surplombe le Lac de la Gruyère à l’ouest et le Val-de-Charmey à l’est. Utilisé depuis les années 1900 comme point de repère topographique par la confédération, un point de triangulation y est installé. Station de sports d’hiver accessible par les remontées mécaniques de La Berra situées à moins de 30 minutes de Fribourg, la station est particulièrement rapide d’accès. Également accessible en été pour la randonnée ou le VTT, avec un parcours reconnu dans la région, ce site est particulièrement prisé par les locaux à toutes les saisons. La vue depuis son sommet, à 360°, permet d’observer le plateau en direction de Bulle et du Mont Gibloux jusqu’à la chaîne du Jura ainsi que le Lac Léman et toute la chaîne des Préalpes. On peut notamment y observer le Mont Blanc ainsi que l’Eiger !
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